[La vie citadine] Ce monde ratatiné, avec ses crispations par-ci, ses constipations par-là, nous amoindrit quelque part. On perd un peu de notre clairvoyance, de la sédimentation d'une pensée s'étirant entre la rêverie et le vagabondage ; on ne retient plus à force de trop en voir ; on encrasse ses poumons et le reste. La nervosité, l'irritation et l'impatience gâtent nos fibres.
Loïc Decrauze